RECÉPIEUX invité par l’Éducation nationale.

C’est à la demande du rectorat de LILLE et de l’Éducation Nationale que Dominique FONFRÈDE, gérant de RECÉPIEUX a tenu une conférence sur les fondations profondes au Lycée Professionnel François Mansart à Marly.

Cette intervention s’est tenue devant une cinquantaine de personnes dont l’ensemble des inspecteurs d’académie, tous les professeurs de bâtiment dont M. Philippe NUNES DIAS (en photo), ainsi que des élèves Techniciens Bâtiment Organisation Réalisation du Gros-Œuvre (TBORGO). Au programme : l’organisation des chantiers autour des fondations profondes y compris le pré-recépage RECÉPIEUX. A l’issue de ces explications, 8 pieux ont été pré-recépés devant l’assemblée. Monsieur FONFRÈDE a particulièrement insisté sur le raisonnement systémique indispensable sur les chantiers, c’est-à-dire : prendre en compte les tâches des intervenants en amont et en aval de chaque opération afin de ne pas se retrouver ultérieurement dans des impasses ubuesques et ruineuses, interdisant le pré-recépage en obligeant de réaliser le recépage au marteau piqueur.

Dominique FONFRÈDE a, en effet, beaucoup insisté, lors de son intervention, sur l’importance du raisonnement systémique en abordant la question de l’organisation des chantiers. Le « chacun pour soi » de chaque corps d’état — très en vogue sur les chantiers — induit des conséquences économiques, ergonomiques et autres gaspillages monstrueux inéluctables appuyés par de nombreux exemples. Personne ne s’intéresse à ce qui se passe ni en amont ni en aval ce qui aboutit à des incompatibilités entre le pré-recépage et la conception des cages d’armatures, le choix de la méthode de forage ou dans le phasage des travaux avec des sous-traitants non concernés, etc. Un exemple concret de bonne pratique systémique à adopter en matière de pré-recépage : en amont, informer l’armaturier sur les contraintes liées au pré-recépage pour qu’ils ne fournissent pas des cages avec des cerces ou des crochets positionnés dans la zone de recépage qui interdiront le pré-recépage en contraignant l’utilisation du marteau piqueur et, en aval, informer le terrassier sur la nécessité de travailler en évitant de rouler sur les têtes de pieux et casser tous les kits, réduisant à néant le pré-recépage et contraignant à l’utilisation du marteau piqueur.

« Le marteau piqueur est l’outil révélateur de l’échec »

La conséquence de ces « inconséquences » se traduit par des dépassements de budgets et de délais parfois délirants.

A l’issue de son intervention, l’ensemble des participants ont remercié Monsieur FONFREDE pour la simplicité de ses explications illustrées de façon humoristiques, ce à quoi il a répondu en citant BOILEAU :

« Les choses bien pensées s’expliquent aisément, et les mots pour les dire se trouvent facilement ».

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Interview :

 

 

 

 

 

 

 

Procédé RECÉPIEUX: ce qu’en dit M. Nunes Dias, professeur de maçonnerie et organisateur de l’événement.

8 pieux ont été coulés le jeudi 22 mars 2018 à la suite de la conférence pour un exercice de pré-recépage « grandeur nature » avec les élèves de la classe de M. NUNES, de futurs Techniciens Bâtiment Organisation Réalisation du Gros-Œuvre (TBORGO) du lycée François Mansart près de Lille. Le lendemain, « le tour de magie s’est opéré » comme le dit M. NUNES, ancien responsable de chantier et professeur de maçonnerie, organisateur de l’événement. Recépage parfait ! (photos à l’appui).

Comment avez-vous découvert RECÉPIEUX ?

J’ai découvert le procédé il y a 3 ans sur un chantier Bouygues à Lille et je n’y ai vu que des avantages. J’ai alors contacté M. FONFRÈDE pour voir le procédé en action, il a été très réactif et pédagogue pour l’expliquer aux élèves. J’ai intégré le pré-recépage RECÉPIEUX dans mon programme Technicien supérieur (TBORGO) mais cela pourrait également intéresser les BTS. Ce procédé est révolutionnaire. On a rempli les éclateurs de l’agent expansif avec les élèves et j’étais comme un enfant de voir le résultat dès le lendemain.

Quels avantages y voyez-vous ?

Pour ceux qui connaissent les chantiers et le recépage au marteau piqueur ou BRH, les avantages m’ont sauté aux yeux ! C’est révolutionnaire ! L’essayer, c’est l’adopter.

• Le gain de temps. Le recépage peut s’effectuer après 3 jours au lieu des 7 jours requis. Sauf que ce délai n’est pas souvent respecté sur les chantiers et cela cause des dégâts sur les pieux.
• Le respect de l’intégrité du pieu. Le recépage en particulier quand il y a beaucoup d’armatures est compliqué. Il est très facile de les endommager avec les techniques traditionnelles. Les micro-fissures générées peuvent entrainer des problèmes dans la structure du bâtiment et ses fondations. Avec le pré-recépage les aciers restent intacts.
• Aucune nuisance sonore. Le recépage se fait de manière silencieuse. Il n’y a que le levage à prévoir.
• Plus de risque santé et sécurité au travail. Les troubles musculo-squelettiques causés par le marteau piqueur disparaissent .

Comment s’est passé votre « chantier » ?

Nous avons coulé nous-même les pieux puis les élèves ont mis en place les armatures, les mousses, le crochet de levage. Ils ont même fait le mélange du produit et placer l’éclateur RECÉPIEUX à la bonne hauteur dans le béton. Ils ont bien compris l’intérêt du procédé d’autant que M. FONFRÈDE leur a montré des photos sur lesquelles des aciers étaient endommagés par les techniques traditionnelles.

Allez-vous réitérer l’expérience ?

Oui sans nul doute. Je quitte l’académie de Lille pour rejoindre celle de Toulouse. Et je vais m’engager à faire connaître le procédé RECÉPIEUX auprès des élèves, des entreprises locales et des médias. Ça va dans le sens du travail facilité, efficace, on n’y va plus comme des bourrins. Il faut réfléchir en amont son chantier, changer ses habitudes. Quand on travaille comme ça tout se passe bien.

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