L’AVIS D’EXPERT
Lorsque le recépage est réalisé de façon traditionnelle, son coût est proportionnel à la quantité de béton à recéper, augmenté d’un facteur exponentiel lié à sa solidité qui elle-même est en rapport à son ancienneté. Estimer le coût de cette opération est une véritable gageure ! La solution est simple…
La solution est simple : faire des économies en limitant au maximum le béton à recéper en construisant une plate-forme de travail au plus près de l’altitude de recépage et intervenir le plus rapidement possible avec un recépage à frais.
Ha oui ! Mais alors, il faut :
- Faire un 1er terrassement pour construire cette plate-forme au plus bas,
- Construire une rampe d’accès pour les camions de béton… A-t-on la place ?
- S’assurer que ce terrassement n’entraine pas un risque d’éboulement de la voirie ou l’affaissement des bâtis contigus,
- Transformer la plate-forme en gruyère au fur et à mesure du recépage à frais,
- Prendre le risque d’empalement des compagnons sur les aciers en attente dans les trous du gruyère,
- Réaliser un second terrassement pour dégager les têtes de pieux pour terminer le recépage au marteau piqueur,
- Détordre ou remplacer les aciers qui auront été pliés durant toute cette phase,
- Démonter la rampe d’accès des camions,
- Et je ne vous parle pas des litiges et des « Emm..des » : la voirie qu’il faut maintenir propre, le stockage des cages d’armatures, les riverains dont certains finissent par devenir irascibles,
- Tout cela augmente la durée du chantier de façon indéterminée.
L’ensemble de ces éléments a un coût qu’il faut associer aux frais fixes journaliers : location des engins, des bureaux… Ils seront la « pochette surprise » non chiffrée que vous saurez apprécier le moment venu.
Vous avez une autre solution : LE PRÉ-RECÉPAGE
Avec le pré-recepage, la quantité de béton à recéper et sa solidité n’ont aucune influence sur son coût.
Celui-ci est connu à l’avance :
- On construit la plate-forme de travail au niveau du terrain naturel,
- Plus besoin de construire et de démonter une rampe d’accès pour les camions,
- On économise de la place,
- La plate-forme de travail reste propre et intacte, plus de trous de gruyère,
- Le maintien de la propreté de la voirie est facilitée,
- Les têtes de pieux pré-recépés restent en place jusqu’au terrassement final sans risque de chute et d’empalement sur les aciers en attente,
- Plus de risques d’éboulements ou d’affaissement des voiries ou des bâtis mitoyens,
- 1 seul terrassement est nécessaire : c’est le terrassier qui lève les têtes de pieux pré-recépés à l’avancement, plus besoin de slalomer entre elles, le coût du terrassement est divisé par 3,
- Plus besoin de détordre ou de remplacer les aciers qui ressortent intacts,
- Plus de bruits, plus de vibrations plus de poussière,
- Gain de temps qui se compte en semaines, donc moins de risques de riverains irascibles,
- Vos coûts sont maîtrisés et connus à l’avance, plus de pochettes surprises.
L’économie moyenne obtenue sur cette phase de démarrage des chantiers est estimée à 40 % lorsque tous ces éléments sont pris en compte par un raisonnement systémique.
Dans le raisonnement systémique, « Les emm..rdes » sont pris en compte !