Histoire d’une collaboration et d’une amitié…
Ces quelques mots pour parler d’une collaboration qui a duré de 1998 à 2008.
A cette période, j’étais patron d’une petite entreprise, que j’avais créée, spécialisée dans la simulation numérique appliquée au génie civil (GEONUMERIC). Nous avions travaillé, à cette époque, sur des projets tels que les calculs non-linéaires du Viaduc de Millau, l’expertise à la suite de l’effondrement du terminal E2 de Roissy, la tenue d’ouvrages nucléaires au séisme ou des immeubles complexes à Monaco.
Nous avions également travaillé, avec le support de l’ANVAR, pour des entreprises de taille plus modestes sur des sujets complexes, pour les aider sur le plan de la « R&D », à développer des produits novateurs. C’est dans ce contexte que nous avons été amenés à collaborer avec RECÉPIEUX®.
J’étais également Professeur Associé en école d’ingénieurs à l’INPG de Grenoble et j’enseignais également dans plusieurs autres écoles d’Ingénieurs (Centrale Lille, Centrale Marseille, L’Ecole des Mines d’Alès).
Au début de notre rencontre, RECÉPIEUX® avait développé un premier produit, qui fonctionnait déjà correctement, mais que nous avons été amenés à optimiser :
L’optimisation a été réalisée en 2 étapes. La première a consisté à concevoir un système pouvant contenir un flacon contenant un produit réagissant avec l’eau et créant une pression interne importante. Le travail a surtout consisté en une optimisation de forme du dispositif, comme le montrent les figures 4 à 6. Les modélisations ont été réalisées avec les logiciels ANSYS et ATHENA.
Le Logiciel ATHENA, qui disposait d’intéressantes lois de comportement non-linéaires du béton à la fissuration, a été mis en œuvre dans le cadre du projet, en collaborations avec le Dr Cervenka (PHD de l’université du Colorado), créateur du logiciel et de la société Cervenka Consulting basée à Pragues. Nous avons, à cette époque également travaillé avec le Professeur Vigiani, dont l’un des grands « fait d’arme » a été de stopper l’inclinaison de la tour de Pise !
La deuxième phase d’optimisation a consisté à revenir au système traditionnel de création d’une pression interne par mortier expansif. Cette deuxième phase, comme le montre l’image 7, a aussi permis d’améliorer la forme du système en ajoutant des raidisseurs internes et externes permettant de résister à une pression hydrostatique ( le procédé fonctionne sous 10 mètres d’eau ) ainsi qu’un petit cylindre à la base permettant la fixation du dispositif sur des supports métalliques.
Dans cette deuxième phase d’optimisation, nous avions également, comme le montre la figure 8, développé la théorie de l’endommagement du béton élaborée par Le Professeur Jacky MAZARS dans le logiciel ANSYS.
Ce dernier système est maintenant exploité par RECÉPIEUX®